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Télétravail : 4 conseils pour diminuer son empreinte carbone

La pandémie de Covid-19 a eu pour effet d’augmenter le télétravail. Voire, à certaines périodes, de le rendre obligatoire. Une situation qui pourrait se répéter avec la menace d’une cinquième vague. 

Une bonne chose d’un point de vue écologique, notamment du fait de la diminution des transports. L’Ademe estime qu’une réduction des trajets domicile-travail permet un bénéfice moyen de 271 kg équivalent CO2 annuels par jour de télétravail hebdomadaire. 

Cependant, l’Agence alerte également sur les effets rebond de cette pratique. La consommation énergétique du logement augmente, tout comme l’empreinte numérique. Cette source de pollution pourrait diminuer d’en moyenne 31 % les bénéfices du télétravail, selon une étude de l’Ademe publiée en 2020. 

Voici donc quatre conseils pour limiter le plus possible l’empreinte écologique du télétravail. 

1. Organiser son télétravail

Pour que le télétravail soit vraiment bénéfique d’un point de vue environnemental, il est important de faire des journées complètes plutôt que des demi-journées. L’Ademe recommande aussi de privilégier les transports en commun, le vélo ou la marche pour se rendre au bureau.

Enfin, elle met en avant les bénéfices du flex office qui « améliore très sensiblement le bilan environnemental indirect du télétravail ». Cette pratique permet en effet d’encourager le travail à la maison tout en diminuant la surface de bureaux nécessaire. Et donc les consommations énergétiques associées. 

À lire aussi : Viande, avion, téléphone, banque : j’ai calculé mon empreinte carbone

2. Choisir son matériel

En France, 80 % de notre empreinte numérique est liée à la fabrication de nos équipements, apprend-on dans l’ouvrage Tendre vers la sobriété numérique (ed. Actes Sud).

Avec l’augmentation du télétravail, beaucoup de personnes ont acheté du nouveau matériel. Avant de passer à la caisse, posez-vous donc la question de vos réels besoins. Pour limiter votre empreinte, faites également attention à bien entretenir vos appareils numériques, de manière à les garder le plus longtemps possible. Mais aussi à les réparer si possible.

Enfin, si vous avez besoin de nouveaux équipements, privilégiez la seconde main ou le reconditionné. Un moyen de faire économies, et un geste pour la planète. 

À lire aussi : Télétravail : comment (bien) aménager un coin bureau à la maison

3. Limiter les visioconférences en télétravail

Le télétravail a également induit une hausse des visioconférences. Un moyen de garder un lien avec ses collègues, mais aussi une pratique polluante qui peut parfois être évitée. 

Une minute de visioconférence émet 1g de CO2, selon l’entreprise Carbo. Et une réunion virtuelle de 10 personnes d’1h30 émet près d’un kilo d’équivalent CO2. Soit l’équivalent d’un trajet de 8 km en voiture !

L’entreprise nantaise Greenspector a comparé l’impact environnemental de plusieurs applications de visioconférence. Avec Google Meet en top, et Discord en dernier de la classe. 

Afin de limiter cette source de pollution, l’Ademe recommande de couper sa caméra quand c’est possible. Une astuce qui permettrait de consommer jusqu’à 1000 fois moins de bande passante. Pour ces appels, il convient aussi de privilégier une connexion filaire ou bien le WIFI, plutôt que la 4G, beaucoup plus énergivore. 

4. Faire attention au stockage des données

Le travail à distance oblige également à se transmettre de nombreux documents. Là encore, il existe des solutions simples et plus écologiques. Préférez ainsi les liens de partage aux pièces jointes. 

Enfin, l’Ademe conseille de stocker au maximum localement, plutôt que sur le cloud ou des serveurs externes, qui entrainent une surconsommation énergétique. Faites donc le tri régulièrement dans vos documents, photos ou vidéos, pour ne garder que ce qui est vraiment utile. 

Et pour aller plus loin, retrouvez dans cet article d’autres idées permettant de limitant la pollution numérique au quotidien !

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