Respirer

Micro-aventure : 5 conseils pour se lancer

Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour ressentir le grand frisson. Avec la crise sanitaire, et les restrictions de déplacement, les micro-aventures ont le vent en poupe.

Sur un fleuve, dans la forêt, le temps d’une nuit ou de quelques jours, seul.e ou accompagné.e… les expériences dépaysantes, sportives – voire extrêmes – peuvent se vivre à deux pas de chez soi. Une façon de voyager slow et écolo.

Suivez le guide pour devenir un vrai micro-aventurier. 

Cet article a initialement été publié dans la revue WE DEMAIN n°31, parue en août 2020, disponible sur notre boutique en ligne

1. Aller au bout du RER

Évidemment, on oublie l’avion. On préfère le train de banlieue, qui nous cueille dès le vendredi soir à la sortie du bureau, et nous emmène dans la verdure périurbaine. Le site Rando Navigo propose une vingtaine de randonnées à travers les étangs, les bois, les champs d’Ile-de-France. 

Chez Chilowé, sympathique expert de la micro-aventure, on vous suggère de choisir une nuit sans nuage pour poser votre sac de couchage pas loin d’une gare francilienne, dans la forêt d’Ermenonville par exemple, et d’observer les étoiles. 

En dehors du RER, le micro-aventurier adore tous les autres moyens de transport doux  : train (pourquoi pas de nuit), vélo, canoë, paddle… Sans oublier la marche à pied  !

À lire aussi : 10 bons plans pour des micro-aventures en France

2. Bivouaquer en pleine nature

Installer une tente légère au bord d’un lac de montagne ou sur une prairie, se réveiller au milieu de nulle part, c’est le luxe suprême. Le bivouac dans la nature est autorisé sur l’espace public en France… Sauf exceptions  ! 

À lire aussi : Des tentes pour camper entre terre, ciel et mer

On évite donc : les routes, les bords de mer, le périmètre des sites classés et des monuments historiques, les zones situées à moins de 200 mètres des points d’eau captée pour la consommation. Et dans les parcs nationaux ou régionaux, on se renseigne, car les règles varient : de l’interdiction pure et simple à l’autorisation sous conditions.

3. Embarquer ses enfants en micro-aventure

L’âme du micro-aventurier se forge dès l’âge tendre. Sur le site Petit Bivouac, on trouve des idées d’aventures avec enfants et des conseils qui sentent le vécu : une randonnée à donner le vertige sur la via ferrata du lac de la Rosière, près de Courchevel, les bons spots de ski de randonnée en famille, les trucs pour motiver les petits pendant la marche… 

Le site de Chilowé est aussi une bonne source. On adore par exemple le récit de la descente de la Loire par un père avec ses deux fistons.

À lire aussi : Les applis utiles pour se lancer dans une micro-aventure

4. Traquer l’authenticité

La micro-aventure était une tendance – encore accentuée par la pandémie de Covid-19 –, elle est devenue un business. Mais, comme l’écrit sagement Amélie Deloffre, qui tient un site sur le sujet, « l’aventure est un art de vivre. Sitôt qu’on la monnaie, la package, la standardise, elle disparait. » Pour elle, la micro-aventure est synonyme d’« effort, d’autonomie, de simplicité maximale, d’apprentissage et de liberté »

Ses conseils pour faire partie du club ? « Passer du temps dans la nature avec le strict minimum pour vivre et s’amuser », mais encore « se lier avec des inconnus  : faire du stop, aller dormir chez des gens… parce que les moments d’humanité gratuits et spontanés sont les meilleurs souvenirs que vous garderez ».

5. Solliciter la communauté de micro-aventuriers

Le micro-aventurier aime suivre son instinct plutôt que les tour-opérateurs. Mais pour être au courant des bons plans, il fait appel à la communauté de ses semblables. Chilowé a créé des groupes Facebook locaux (pour Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux, la Bretagne, l’Occitanie, plus un groupe dédié aux « kids »), dans lesquels on échange expériences et infos. 

Amélie Deloffre propose aussi un groupe sur Facebook, baptisé « L’incubateur de week-ends ». On peut par ailleurs télécharger gratuitement le guide de la revue Les Others : 52 pages d’expéditions d’un à quatre jours, à cheval, en surf ou encore et toujours à pied ! 

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