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Slow voyage : 4 escapades à vélo en France

Pour des vacances paisibles, au rythme de la nature et de vos envies, l’ouvrage « Slow vélo » propose 30 échappées en bicyclette dans toute la France. Extraits.

Le 03/05/2021 par Sofia Colla
slow vélo
Découvrez 30 itinéraires à vélo dans toute la France dans l’ouvrage "Slow vélo". Parution le 5 mai 2021. (Crédit : Slow vélo, éditions Arthaud)
Découvrez 30 itinéraires à vélo dans toute la France dans l’ouvrage "Slow vélo". Parution le 5 mai 2021. (Crédit : Slow vélo, éditions Arthaud)

Éviter la foule, se sentir libre, voyager au grand air… Cet été, enfourchez votre vélo ! En plus d’être le moyen de transport le plus écologique, la petite reine est en soi une promesse de découvertes. Elle permet de s’arrêter où bon vous semble, de prendre le temps de faire des rencontres, d’explorer la nature de manière plus slow… 

Slow vélo
« Slow vélo : 30 échappées à vélo en France » par Bérangère Florin et Eugénie Triebel, éditions Arthaud.

Pour vous aider à vous lancer, Eugénie Triebel et Bérangère Florin proposent 30 escapades à bicyclette aux quatre coins de la France dans leur ouvrage Slow vélo, qui vient de paraître aux éditions Arthaud.

À vélo, le temps d’un week-end… et plus si affinités

Après avoir parcouru des milliers de kilomètres à vélo, les deux autrices ont compilé leurs plus belles micro-aventures, le temps d’un week-end, d’une semaine ou d’une dizaine de jours.

Voici, en avant-première, quatre itinéraires pour découvrir, à la force de ses jambes, les îles charentaises, le Pays-Basque, le Rhône ou encore la Vallée des impressionnistes. Extraits.

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De Colombes à Auvers-sur-Oise : La vallée des impressionnistes 

Il suffit d’une quinzaine de minutes en train, à partir de Paris, pour découvrir les ambiances des bords de Seine et de l’Oise : l’une festive et champêtre, l’autre bucolique et calme. Ces deux atmosphères inspirèrent les plus grands artistes du xixe siècle, comme Auguste Renoir avec son Petit déjeuner des rameurs ou Van Gogh et L’Église d’Auvers-sur-Oise.

Slow vélo

Suggestion d’étapes :

Jour 1 : Colombes → Maisons-Laffitte : 26 km (2 h 30).

Jour 2 : Maisons-Laffitte → Auvers-sur-Oise : 28 km (2 h 30).

Prolongation possible : Auvers-sur-Oise → Chantilly : 31 km (4 heures).

Carnet de route d’Eugénie :

Slow vélo

Mi-juin 2020, en grand besoin d’oxygène après deux mois de confinement, je me rends à vélo avec toute ma petite famille de notre domicile parisien à la gare Saint-Lazare. Après une quinzaine de minutes de train, nous débarquons à Colombes et rejoignons très rapidement la piste cyclable qui longe la Seine appelée « Promenade bleue ».

Ma fille de 4 ans est fière d’être du voyage sur son propre vélo. La piste en bord de Seine est très agréable, coincée entre le fleuve et le beau parc Pierre-Lagravère, qui laisse place au parc du Chemin-de-l’Île. Idéal pour instaurer des arrêts jeux à intervalle régulier ! Nous longeons les îles des impressionnistes et passons Chatou avant de rejoindre Maisons-Laffitte. Le lendemain, nous traversons la forêt royale de Saint-Germain-en-Laye pour couper la boucle de la Seine et arriver directement à Conflans-Sainte-Honorine, au confluent de l’Oise et de la Seine.

À vélo sur les traces des artistes

Au niveau de Port-Cergy et de la base de loisirs de Cergy, l’itinéraire emprunte de petites routes. Nous retrouvons la piste cyclable à Pontoise.

Peu après, nous quittons le bord de l’Oise pour une route qui longe la rivière sur les coteaux calcaires. Les petits villages aux maisons blanches, égayées de roses trémières sauvages, se succèdent. Cette jolie vallée a inspiré de nombreux peintres impressionnistes : Van Gogh, Cézanne, Daubigny, etc.

Nous arrivons au coeur du petit village d’Auvers-sur-Oise dont l’église a été rendue célèbre par Van Gogh qui séjourna ici. Nous déambulons dans le village en suivant le parcours mis en place par l’office de tourisme : des reproductions de tableaux sont installées aux endroits même où Vincent Van Gogh a dû poser son chevalet.

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Boucle à vélo sur les îles d’Oléron, de Ré et d’Aix : Les îles charentaises 

La Rochelle est le point de départ idéal pour des échappées à la journée vers les îles charentaises. Aix, Oléron et Ré sont toutes trois accessibles en bateau depuis le port et ont chacune un charme et une ambiance singulière. Vous pouvez également choisir de séjourner plutôt sur l’une d’elles pour ensuite partir en excursion visiter les deux autres.

Slow vélo

Suggestion d’étapes :

  • Jour 1 : Boucle d’Oléron : 56 km (4 h 30). Aller-retour en bateau depuis La Rochelle jusqu’à Boyardville.
  • Jour 2 : Boucle île de Ré : 44 km (3 h 30). Aller en bateau jusqu’à Saint-Martin-en-Ré.

Carnet de route de Bérangère :

Slow vélo

À peine débarquée à Oléron, j’ai posé mes valises dans la maison familiale. Je connais bien l’île pour y avoir passé toutes mes vacances étant enfant. Chaque séjour me donne pourtant l’occasion de découvrir de nouveaux itinéraires car le réseau de pistes cyclables s’agrandit d’année en année.

Au programme de cette première journée, une randonnée en boucle depuis Saint-Trojan au sud de l’île mais qu’il est possible d’entamer à Boyardville où arrivent les navettes bateau depuis La Rochelle. La balade commence sous les pins puis suit de petits chemins à travers les marais. Je tombe une nouvelle fois sous le charme des cabanes colorées du petit Port des Salines, où se tient chaque mercredi un marché de producteurs. J’emprunte ensuite la « dorsale », nom donné à la piste cyclable traversant le centre de l’île. À Dolus, je fais une petite incursion dans le centre-ville avant de poursuivre ma route.

Ensuite, tout au long du chemin c’est un kaléidoscope de paysages, tantôt forêts, vignes ou marais. Je retrouve dans La Boirie l’atmosphère des vacances de mon enfance, hors du temps. Ce petit village est typique d’Oléron avec ses vieilles maisons en pierre, flanquées d’escaliers extérieurs et de chais. On peut aussi y découvrir un jardin botanique d’exception. Je mets ensuite le cap vers Saint-Pierre, repérable au loin grâce à sa lanterne aux morts et au clocher octogonal de son église.

Après Saint-Pierre, je retrouve la fréquentation estivale vers la côte jusqu’au port de La Cotinière. Ce port de pêche fourmille d’activité à toute heure : les marins pêcheurs travaillent, les badauds viennent regarder les bateaux, les touristes faire leurs emplettes.

Alterner vélo et baignade pour se rafraîchir en chemin

Pour boucler cette étape, je choisis de prendre la piste cyclable le long des plages océaniques. Si elle est parfois encombrée par les vacanciers, elle offre également de multiples possibilités de baignade pour terminer la journée en beauté !

Le lendemain, je pars pour l’île de Ré en prenant le bateau pour La Rochelle. Depuis Saint-Trojan, le parcours repasse par le Port des Salines puis il bifurque, après les marais ostréicoles d’Ors, vers Le Château. La route côtière en face du continent, appelée aussi la « route des huîtres », mène au port ostréicole de La Baudissière. Le parcours continue à travers les marais jusqu’à Boyardville. J’arrive juste à temps à l’embarcadère du bateau et profite de la traversée jusqu’à La Rochelle pour reprendre mon souffle. 

À La Rochelle, je choisis de suivre l’itinéraire vélo par la plage de Chef de Baie. Ce n’est pas l’option la plus courte pour se rendre sur l’île de Ré, mais c’est sans conteste la plus jolie. Malgré ma connaissance du parcours, je fais de nombreux détours à cause de panneaux trompeurs alors qu’il suffit de rester sur le chemin côtier en profitant de la vue. Ce n’est que sur le parking de la plage de Chef de Baie que j’arrive à retrouver les indications « Île de Ré à vélo ». On longe les silos et usines avant d’entrer dans le centre de La Pallice aux airs de village méridional. On arrive ensuite dans les lotissements où il manque littéralement deux panneaux vélo pour que l’itinéraire soit facile à trouver !

Le pont de l’île de Ré est sécurisé pour les vélos

Après être passée au-dessus de la voie rapide, je rattrape sous un orage grondant la piste cyclable qui mène directement au pont. Le pont de l’île de Ré est sécurisé pour les vélos, la piste cyclable étant séparée des voitures par un parapet. La difficulté vient plutôt de la montée et du vent marin, mais on croise beaucoup de cyclistes de tous âges, ce qui donne du courage !

Je savoure le panorama sur la jolie plage de Rivedoux dans la descente. Inutile de vous dire que début août, nous sommes nombreux sur les pistes cyclables de l’île de Ré. Malgré ce que j’ai pu entendre, je trouve que chacun fait preuve de courtoisie. J’atteins le pittoresque port de La Flotte, pile à l’heure de l’apéritif, et observe avec envie les terrasses animées : mais pas question de m’attarder, car il me reste encore quelques kilomètres pour rejoindre mon étape du soir, Le Bois-Plage.

Après une nuit réparatrice, me voilà de nouveau sur mon vélo direction Saint-Martin et la presqu’île de Loix. Dans Saint-Martin, plutôt que de longer les remparts, je m’enfonce dans le centre du village, à l’écart de la foule des touristes. Je ressors par la porte des Campani et continue le long du front de mer vers Loix.

À vélo au milieu des marais

L’approche est toujours aussi belle : la piste cyclable emprunte un chemin blanc à travers les marais ponctué de pontons en bois et débouche sur le petit port de Loix. La nature de la presqu’île est préservée et le village, sous des abords assez timides, accueille le visiteur avec l’authenticité d’une île sur l’île. J’ai le loisir d’admirer le charmant centre-village puis de traverser le marché très animé.

Je me tartine de crème solaire et monte fissa en selle pour ne rien rater du chemin au retour. Si la première portion du parcours sur une piste le long de la route est plutôt monotone, on s’émerveille dès l’entrée dans Sainte-Marie-de-Ré. Le village semble habité avec discrétion ou peut-être est-ce l’heure de la sieste. Je pédale dans des ruelles bordées de maisons blanches à volets verts et de roses trémières. À la sortie du village, je rattrape la piste longeant la départementale jusqu’au pont et file jusqu’à La Rochelle en empruntant le même itinéraire qu’à l’aller. J’arrive 5 minutes avant le départ du bateau pour Oléron, encore séduite par ma balade sur Ré à vélo. On ne s’en lasse pas !

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Boucle de Biarritz : À travers le Pays-Basque

Entre mer et montagne, le Pays basque offre un cadre exceptionnel. Au départ de Biarritz, les itinéraires vous dévoilent une nature de toute beauté, au sein de laquelle se nichent des villages typiques aux maisons colorées et des villes balnéaires prisées. Vous arpentez une région fière de son art de vivre, aux traditions toujours fortes, et visibles tout au long du chemin : joueurs de pelote basque sur les frontons de Ainhoa, Sare ou Saint-Étienne-de-Baïgorry, guirlandes de piments sur les maisons d’Espelette, étals de jambons à Bayonne. Ici, rien n’est cliché ! Les surfeurs, amoureux inconditionnels de la Côte basque entre Saint-Jean-de-Luz et Biarritz, finiront de pimenter votre échappée.

Slow vélo

Suggestion d’étapes :

  • Jour 1 : Biarritz → Cambo-les-Bains : 36 km (3 heures). 
  • Jour 2 : Cambo-les-Bains → Saint-Jean-Pied-de-Port : 40 km (4 h 30).
  • Jour 3 : Saint-Jean-Pied-de-Port → Itxassou : 40 km (4 h 30).
  • Jour 4 : Itxassou → Sare : 25 km (2 heures).
  • Jour 5 : Sare → Biarritz : 32 km (3 heures).

Le parcours passant par Bayonne, vous pouvez tout à fait envisager cette boucle après avoir descendu la Côte atlantique depuis Arcachon.

Carnet de route :

Slow vélo

Arrivées à Biarritz par un beau matin d’automne, nous sommes immédiatement saisies par l’atmosphère unique de la ville, et plus précisément par la douceur de vivre qui s’en dégage. Croiser des surfeurs marchant pieds nus dans la ville n’a rien d’étonnant : le ton est donné !

Une fois les sacoches bouclées, nous partons le long de l’océan, puis du fleuve Adour. Les flèches de la cathédrale de Bayonne se dessinent dans le ciel et nous indiquent la direction à suivre. Nous sillonnons les ruelles colorées de la ville médiévale avant de poursuivre notre chemin le long de la Nive, un affluent de l’Adour. Nous apprécions la quiétude de l’arrière-pays basque. Notre journée s’achève à Cambo-les-Bains avec la visite de la fastueuse villa Arnaga, demeure de l’écrivain Edmond Rostand.

Le lendemain, nous reprenons la route en direction de Saint-Jean-Pied-de-Port en attaquant l’ascension des premières collines basques. Nos efforts sont largement compensés par les époustouflants paysages. Les nuances de couleurs automnales brossent à chaque détour des tableaux différents. Nous rejoignons rapidement le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle jusqu’à Saint-Jean-Pied-de-Port, très belle cité médiévale animée toute l’année grâce aux nombreux pèlerins qui y font étape.

Nous poursuivons notre route à travers les vignobles d’Irouléguy, plantés par les moines de Roncevaux au XIIe siècle, puis nous nous laissons guider par le cours tumultueux de la Nive jusqu’à Itxassou. 

À travers les champs de piments, direction Espelette

Les champs de piments nous entourent ensuite jusqu’au charmant village d’Espelette. Nous flânons dans les ruelles pittoresques aux façades ornées de guirlandes de piments séchés. Au dîner, nous nous récompensons de nos efforts avec une très belle assiette d’axoa de veau relevé de l’épice locale. Un vrai délice !

Sous un beau soleil d’octobre, nous continuons à pédaler à travers les alpages verdoyants parsemés de fermes basques traditionnelles. La quiétude n’est troublée que par le son des cloches des brebis et des vaches dans les pâturages. Puis nous arrivons à Ainhoa, classé parmi les Plus Beaux Villages de France avec ses belles maisons à colombages rouges. De là, nous partons à l’assaut du col de Saint-Ignace, sur le flanc de la montagne de La Rhune.

Nous redescendons enfin pour rejoindre l’océan et les villas néobasques de Saint-Jean-de-Luz. Nous longeons désormais la Côte atlantique tout en admirant les plages et falaises le long de notre chemin. L’océan nous offre un somptueux panorama argenté, d’où émergent les surfeurs. Dernière étape à Guéthary, ses plages sauvages et ses villas avant de revenir à Biarritz.


De Lyon à Aix-les-Bains : Le Rhône sauvage à vélo

Depuis Lyon, vous partez pour un voyage à la rencontre du Rhône sauvage. Le fleuve vous conduit à travers le territoire du Bugey, où les reliefs ont façonné une nature impressionnante. Falaises, cascades et grottes jalonnent votre parcours. Les ports de plaisance et lieux de baignade s’égrènent le long du fleuve et vous invitent à la pause. Vous finissez votre échappée à Aix-les-Bains, en bordure du lac du Bourget.

Slow vélo

Suggestion d’étapes :

  • Jour 1 : Lyon → Hières-sur-Amby : 57 km (5 h 30).
  • Jour 2 : Hières-sur-Amby → Villebois : 23 km (2 h 30).
  • Jour 3 : Villebois → Les Avenières : 54 km (5 heures).
  • Jour 4 : Les Avenières → Virignin/Belley : 35 km (3 h 30).
  • Jour 5 : Virignin/Belley → Aix-les-Bains : 35 km (3 h 30) (ou option par Chanaz 15 km + bateau jusqu’à Aix-les-Bains).

Carnet de route :

Slow vélo

Juin 2018. Quatre ans après nos premiers coups de pédales sur la ViaRhôna, nous retournons sur le terrain pour rafraîchir nos circuits en amont de Lyon. L’itinéraire a été amélioré entre-temps avec de nouvelles portions de pistes cyclables et l’offre d’hébergements a explosé.

Nous sortons de Lyon par les quais du Rhône, rive gauche. La piste cyclable s’étire tout le long, bordée d’espaces verts et de péniches-guinguettes. La rive droite défile sous nos yeux : Notre-Dame de Fourvière, le grand Hôtel-Dieu et enfin, les collines du quartier de la Croix-Rousse.

Nous longeons le parc de la Tête d’or et traversons le parc de la Feyssine. Le long du canal de Jonage, à la hauteur des puces du Canal, paradis des chineurs, la voie verte suit un moment l’autoroute avant de s’enfoncer dans l’immense parc de Miribel-Jonage. Les Lyonnais sont nombreux à se baigner dans le lac des Eaux bleues par cette chaude journée. Nous poursuivons sur les bords ombragés du canal de Jonage, toujours sur un chemin réservé à la circulation douce.

Falaises et grottes au programme

À Jons, nous nous éloignons du cours d’eau pour emprunter des routes peu fréquentées. Après Vernas, nous voyons apparaître les premiers reliefs. La route serpente au pied des falaises de calcaire de Hières-sur-Amby, réputées auprès des amateurs d’escalade.

Nous nous arrêtons aux grottes de La Balme, considérées comme l’une des sept merveilles du Dauphiné. Nous profitons de la fraîcheur des galeries et observons, à distance respectueuse, une colonie de chauve-souris !

À partir de Lagnieu, nous roulons à nouveau le long du fleuve sur une voie verte jusqu’à la base de loisirs de la Vallée bleue. Les montagnes et les étangs du Bugey accompagnent notre route vers la cité médiévale de Morestel. On l’appelle aussi la « cité des peintres » du Dauphiné. La maison du peintre paysagiste François-Auguste Ravier s’y trouve, ainsi que de nombreuses galeries d’art.

Selfie en cascade

Nous traversons le fleuve à Groslée et retrouvons une voie verte qui file le long du Rhône jusqu’à Glandieu, bourgade nichée au pied du massif du Bugey. C’est l’heure de la pause selfie devant l’impressionnante cascade de 60 mètres de haut, située en plein coeur du village. 

Le fleuve se fraye ensuite un passage entre la montagne d’Izieu et le mont Tournier jusqu’au village de La Balme. Ici nous faisons la rencontre de deux Rhônes, le canalisé et le sauvage. À leur jonction se dresse la Chartreuse de Pierre Châtel, une forteresse juchée sur un piton rocheux.

À Yenne, nous quittons les bords de Rhône pour monter en douceur à travers les vignobles jusqu’au tunnel cyclable du Chat. Nous redescendons en lacet jusqu’au bord du lac du Bourget. Les eaux limpides nous invitent à piquer une tête avant de rejoindre Aix-les-Bains.

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