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Environmental Photographer of the Year 2022 : les photos les plus poignantes de la nature

Le concours de photos Environmental Photographer of the Year récompense chaque année des clichés emblématiques du monde naturel, parfois bouleversés par l’action humaine. Organisée par CIWEM, WaterBear, Nikon et Arup, cette sélection vise à sensibiliser aux problèmes qui menacent notre planète. Et quoi de mieux que de magnifiques clichés pour témoigner des évolutions du monde ?

Le grand gagnant de l’Environmental Photographer of the Year 2022 est le photographe Mehdi Mohebi. Il a marqué les esprits avec son cliché « The Bitter Death Of Birds », la mort amère des oiseaux. On y découvre des flamants roses morts dans la réserve naturelle de Miankaleh, en Iran. Ces animaux sont morts de botulisme, une intoxication provoquée par l’ingestion de neurotoxines puissantes. Ils ont péri suite à la prolifération d’une bactérie dans les eaux polluées de ce qui était auparavant un sanctuaire pour oiseaux migratoires. La photo capture le moment où des employés, vêtus de protection, ramassent ces flamants roses morts de nos activités polluantes.

« The bitter death of birds » par Mehdi Mohebi.

Vision of the Future | Vertical Farming par Arie Basuki

Des agents entretiennent des cultures maraîchères d’un nouveau genre. Ici, point de champ en pleine terre mais un entrepôt dans la province de Java occidental, en Indonésie. Des légumes, tels que la laitue frisée, la romaine, des olives vertes ou du kailan (ou brocolis chinois), sont cultivés dans une pièce où la lumière et la température restent stables. L’avantage de l’agriculture verticale est qu’elle est sans pesticide et que la récolte peut se faire en seulement 30 jours. En outre, le rendement moyen est de 20 à 30 kg par jour.

Vision du futur : la ferme verticale, par Arie Basuki.

Adapting for Tomorrow | New Ways To The Future (III) par Simone Tramonte

Vue sur le parc éolien offshore de Middelgrunden depuis Amager Strand. C’est une plage populaire de Copenhague, au Danemark, en juillet 2021. Le parc éolien a été développé avec une forte implication de la communauté locale. Un peu plus de 14 % de la consommation électrique danoise est fournie par le vent. Plus de 150 000 familles sont membres de coopératives d’éoliennes comme celle-ci.

De nouvelles voies vers le futur (III) par la photographe Simone Tramonte.

Recovering Nature | Naturalia : Chronicle of Contemporary Ruins par Jonk Jimenez

Ce cliché a été pris à Pise, en Italie, en juillet 2021. Le photographe pose une question fondamentale : quelle est la place de l’homme sur Terre et quel est notre rapport à la nature ? Loin d’être pessimiste, et à une époque où la domination de l’humanité sur la nature n’a jamais été aussi extrême, cette photo vise à réveiller notre conscience.

Naturalia. Chronique des ruines contemporaines par Jonk Jimenez.

Keeping 1.5 Alive | Chemical Explosion par Subrata Dey

Cette photo a été prise en juin 2022 à Sitakunda, au Bangladesh. Lors d’une explosion chimique et d’un incendie au dépôt de conteneurs à Sitakunda Upazila, Chittagong, 49 personnes ont été tuées. Le mélange de produits chimiques dans l’air et l’eau a eu un effet dévastateur sur l’environnement. L’explosion a renversé des conteneurs en plastique dans la rivière voisine. Résultat : l’eau chargée de produits chimiques a détruit l’approvisionnement en eau douce de la région.

Explosion chimique, par Subrata Dey.

Beautiful But Hostile Colours On Earth par Fayz Khan

Des flamants roses nains volent au-dessus du lac Magadi et du lac Natron, dans le sud de la vallée du Rift au Kenya, en juillet 2022. Autrefois un seul et même lac d’eau douce, les deux lacs sont maintenant des salines très concentrées. Elles sont fortement alcalines et toxiques pour la plupart des formes de vie animale et végétale. Les flamants roses sont une exception. En raison de leur constitution biologique, ils adorent se nourrir des algues qui prospèrent à la surface. Aussi belles que soient ces couleurs, les teintes sont liées à la mutation des algues, lorsqu’elles réagissent aux niveaux alcalins des lacs. Elles sont donc le reflet d’un drame en train de se produire.

De belles mais hostiles couleurs sur Terre, par Fayz Khan.

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