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La presse quotidienne régionale part « en quête de demain »

Le projet « En quête de demain » permet de mutualiser le travail journalistique d’une cinquantaine de titres de PQR pour donner vie à un supplément qui souligne la dynamique des territoires pour trouver des solutions pour l’avenir.

Le 31/05/2022 par Florence Santrot
UNE EN QUÊTE DE DEMAIN
Ce supplément "En quête de demain" devrait toucher 13 millions de Françaises et Français. Photo : Sparknews.
Ce supplément "En quête de demain" devrait toucher 13 millions de Françaises et Français. Photo : Sparknews.

Ce mercredi 1er juin, pour la deuxième année, un supplément spécial de 16 pages intitulé « En quête de demain » sera distribué par quelque 51 titres de la presse quotidienne régionale (PQR). C’est près de 14 millions de lecteurs potentiels. Objectif : mettre en lumière les initiatives qui favorisent des lendemains plus solidaires et durables dans nos territoires. Climat, santé, mobilité, inclusion, alimentation, agriculture, économie circulaire, énergie, biodiversité… les thématiques sont variées.

« Nous avons choisi de travailler avec la PQR car c’est elle qui remporte la palme de la confiance auprès des Français, explique Elodie Jolivet, directrice de la communication de Sparknews. Le but est de mettre en avant des solutions et des initiatives intéressantes qui transforment les territoires. Au total, une quarantaine de sujets originaux a été créée. » Cette alliance des journalistes pour produire un supplément commun est assez unique. Elle permet de mettre en avant la richesse et la dynamique des territoires. Une initiative qui fera également l’objet, ce mardi 31 mai à partir de 17h, d’un événement à Marseille et en live sur Facebook. Des tables rondes permettront d’en découvrir davantage sur l’adaptation au changement climatique, les mobilités de demain et les enjeux de santé et de bien-être .

« En quête de demain » : permaculture, solidarité…

Parmi la quarantaine de sujets réalisés, on peut souligner celui réalisé par Le Paris-Normandie sur la ferme biologique du Bec-Hellouin. Dans l’Eure, Charles et Perrine Hervé-Gruyer appliquent les principes de la permaculture depuis de longues années maintenant. Ils ont mis en pratique un ensemble de solutions inspirées du fonctionnement des écosystèmes naturels. Des mesures qui permettent de produire en abondance des fruits et légumes sains. Culture sur buttes, agroforesterie, cultures associées, traction animale, BRF (Bois Raméal Fragmenté)… les méthodes sont multiples. La production maraîchère de la ferme est plusieurs fois supérieure à la moyenne nationale par unité de surface, pratiquement sans recours aux énergies fossiles.

Autre initiative qui mérite d’être soulignée, la Baraque à Frat, repérée par La Voix du Nord. Dans le Cambrésis (Nord), une équipe itinérante s’efforce de rompre l’isolement en milieu rural. Comment ? En allant au contact des autres, notamment des séniors, à l’aide d’un camion itinérant. Cette baraque à frat va de village en village et rend visite aux personnes isolées. Pour simplement bavarder, les distraire avec des jeux de société, leur faire la lecture, ou les aider à aller se promener à l’extérieur.

Vitalité rurale, récifs artificiels, food truck en circuit court… nos territoires ne manquent pas d’idées

La Dépêche du Midi est elle aussi partie « en quête de demain » et a choisi de mettre en avant le projet « 1 000 cafés ». Porté par le Groupe SOS, spécialisé dans l’économie sociale et solidaire, l’objectif est de revitaliser les petites communes rurales. Il ambitionne d’ouvrir 1 000 cafés multiservices dans 1 000 communes de moins de 3 500 habitant.e.s. Un projet ambitieux qui répond à un constat glaçant. Sur 32 000 communes rurales en France, 26 000 n’ont plus de café. Et c’était bien souvent le dernier commerce.

On peut aussi citer les récifs artificiels de l’association Atlantique Landes Récifs mis en valeur par Sud Ouest. A Nantes, Ouest France met en avant l’initiative de Second Sew, qui transforme le linge de maison en vêtements d’enfant éco-responsables. Enfin, L’Est Républicain met en lumière un food truck en circuit court à Nancy. Tom et Bastien, deux étudiant en année de césure, ont lancé cette initiative pour lutter contre la précarité alimentaire étudiante. Ils servent une cinquantaine de menus par jour au prix imbattable de 3,30 €. Et ça marche !

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