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Written by 21 h 05 min Découvrir, Societe-Economie

Metstation : à Bordeaux, un tout nouveau parking dédié à la mobilité douce

Un parking à vélos et trottinettes qui n’est pas glauque, décurisé et pratique ? C’est la Metstation, à Bordeaux. Accessible pour 45 euros par an seulement.

Le 03/03/2024 par Florence Santrot
Metstation
La Metstation possède 192 places vélos, 37 places vélos cargos dont 7 handybikes, 18 box à trottinettes et 88 casiers dont 56 équipés de prises électriques. Crédit : Metpark.
La Metstation possède 192 places vélos, 37 places vélos cargos dont 7 handybikes, 18 box à trottinettes et 88 casiers dont 56 équipés de prises électriques. Crédit : Metpark.

Elle a été inaugurée il y a un mois en plein cœur de Bordeaux. La Metstation est un espace de stationnement et de services 100 % dédié aux mobilités douces de France. Situé dans le quartier de Mériadeck, cet espace de 650 m2 remplace 23 places de stationnement jusqu’alors dédiées aux voitures. Désormais, ce sont 247 emplacements pour vélos, vélos électriques, cargos, handybikes et trottinettes. « L’idée a germé pendant le Covid, alors que l’activité était très calme, explique Nicolas Andreotti, directeur général de Metpark, la régie métropolitaine de stationnement à Bordeaux. Nous nous sommes dit qu’il était nécessaire de proposer une solution pour les mobilités douces qui avaient besoin de sécurisation, de services et d’un accueil chaleureux. »

Metpark a investi 600 000 euros pour créer un premier parking de ce genre. Et ambitionne de répliquer le concept dans 17 des 32 parkings que la régie gère dans l’agglomération bordelaise et alentour (Floirac, Bègles, Talence…). « Trois autres parkings pour la mobilité douce seront créés d’ici la fin de l’année 2024 et l’ensemble sera transformé d’ici 2 ans et demi. Cela permettra de créer 3 000 places de stationnement pour vélos et trottinettes », précise Nicolas Andreotti. Budget total : entre 2 et 3 millions d’euros d’investissement.

parking vélo
La Metstation n’est pas dans un sous-sol glauque. L’espace est lumineux et situé au niveau de la rue. Crédit : Metpark.

Un espace chaleureux où tout est pensé pour faciliter les transports doux

Ici, pas de sous-sol glauque mal surveillé. Metpark a veillé à faire de ses aires de stationnements dédiées à la mobilité douce un espace coloré, bien éclairé et facile d’utilisation. S’inspirant des pays nordiques (Pays-Bas, Danemark), la Metstation possède un guidage lumineux à la place pour trouver facilement des espaces libres. Des casiers sont à disposition pour y stocker des affaires (casque et bagage) mais aussi pour recharger sa batterie, le cas échéant.

« Nous avons installé cinq systèmes de gonflage et des outils pour effectuer des petites réparations. Il y a aussi un distributeur de pièces détachées pour acheter une chambre à air en cas de crevaison, par exemple. Enfin, l’espace dispose d’un showroom à l’entrée où des professionnels peuvent mettre en avant leurs produits », indique le directeur général.

metpark
Un distributeur de pièces détachées, une aire de gonflage et des outils sont à disposition. Crédit : Metpark.

Sécurité renforcée et abonnement très abordable

« Nous avons mis en place un tarif très compétitif, le plus bas en France pour ce type de service. C’est un forfait annuel de 45 euros, qui donne accès à l’ensemble de nos 17 parkings vélos, qui seront peu à peu rénovés en Metstation. Le but est d’encourager la mobilité douce sur l’ensemble de Bordeaux et des villes limitrophes », souligne Nicolas Andreotti. Une offre qui a déjà séduit une vingtaine d’utilisateurs qui ont souscrit à l’abonnement en un mois.

D’ici quelques mois, un tarif horaire fera aussi son apparition, pour répondre aux besoins des cyclotouristes par exemple. La Metstation est surveillée par des gardiens et avec un système vidéo 24h/24. L’accès se fait avec contrôle par badge ou QR code sur le téléphone. « Ce que nous espérons maintenant, c’est faire des émules chez les concurrents et dans d’autres villes de France. Nous avons déjà des requêtes de promoteurs et de préfectures. Ils veulent qu’on leur explique le concept », se réjouit le directeur général de Metpark.

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