Partager la publication "Depuis le confinement, l’empreinte carbone des Français a baissé de 62%"
Depuis le début de l’épidémie, des changements impressionnants ont lieu sur la planète. Début mars, la NASA avait déjà publié des cartes montrant une baisse importante du dioxyde d’azote, un gaz à effet de serre, dans les zones chinoises les plus touchées par le virus. Le ralentissement de l’activité industrielle et des transports a également engendré une amélioration de la qualité de l’air, à Paris notamment de 20 à 30 % selon Airparif.
Et selon une étude de l’application Greenly, qui permet à ses utilisateurs de calculer leur empreinte carbone grâce à leurs relevés bancaires, celle des Français aurait baissé de 62 % durant les deux premières semaines de confinement. L’étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 500 utilisateurs de l’application, âgés de 18 à 75 ans, en comparant les chiffres des deux premières semaines de confinement aux premières semaines de l’année 2020.
Moins de transports et l’alimentation en
L’impact carbone de l’essence a ainsi chuté de 83 % par rapport à la moyenne hebdomadaire du début de l’année, notamment car les Français font deux fois moins de pleins à la station depuis le 16 mars. L’impact carbone de l’aviation a également fortement diminué : – 94 %.
La deuxième baisse importante a lieu dans l’alimentation : « Ce secteur, représente 20 % des émissions des Français », explique Greenly. Si l’impact carbone des supermarchés a diminué de façon peu significative, – 10 %, celui de la restauration s’est effondré, – 94 %.
En revanche, les émissions liées aux achats en ligne ont augmenté de 2,5 % en moyenne, allant jusqu’à + 15 % chez les plus de 40 ans.
Apprendre à vivre autrement
Le confinement met surtout en évidence notre impact sur l’environnement.
« Mais cette crise sanitaire est l’occasion de réfléchir à l’après, et aux moyens de construire un monde plus éco-responsable qui ne nous prive pas de notre liberté. Nous sommes déjà en train d’apprendre à vivre autrement, à travailler à domicile, à réduire nos déplacements, à faire sans les voyages professionnels. »
Comme nous vous l’expliquions dans cet article, l’épidémie n’est pas forcément une bonne nouvel pour l’environnement. Les réductions d’émissions liées au coronavirus ne sont pas structurelles : elles vont disparaître dès que le transport de biens et de personnes sera rétabli après l’épidémie », estime le militant écolo et youtubeur Félicien Bogaerts.
Plus d’informations ici : Pourquoi l’épidémie est une fausse bonne nouvelle pour la planète
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