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UTMB Mont-Blanc : “Chaque coureur doit prendre conscience de l'impact de son trajet”

UTMB Chamonix © Franck ODDOUX

Publié par Florence Santrot  |  Mis à jour le

Pour réduire son empreinte carbone de 20 % d’ici 2030, l’UTMB Mont-Blanc mise sur un plan en quatre piliers centré sur le transport. Une transition progressive, mais résolue, comme l’explique Isabelle Poletti, directrice de l’événement.

Chaque fin d’été, ils sont des milliers à rêver de passer la ligne d’arrivée à Chamonix. L’UTMB Mont-Blanc, épreuve mythique du trail, a su s’imposer comme une référence mondiale. Mais cette renommée internationale a un coût écologique non négligeable, surtout en matière de transport. En 2024, selon une étude du cabinet indépendant Utopies, 88 % de l’empreinte carbone de l’événement provenait des déplacements, principalement ceux des coureurs et de leurs accompagnants. Un constat qui pousse aujourd’hui l’organisation à accélérer sa transition.

Réduction des voitures individuelles, incitation aux modes de transport bas carbone, contribution obligatoire aux émissions : l’UTMB a dévoilé en juin 2025 un plan ambitieux, élaboré avec l’aide de l’association Protect Our Winters (POW) et de la Pro Trail Running Association. L’événement suit en cela d’autres événements, dont le Marathon du Mont-Blanc, qui se tient lui aussi dans la vallée de Chamonix. Pour la première fois cette année, les coureurs qui viendront au Marathon du Mont-Blanc en train ou en bus auront la possibilité de s’inscrire ont pu s’inscrire à une des courses sans passer par le tirage au sort. Cela concernait 40 % des dossards. Non négligeable donc.

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