COP29 : l'Accord de Paris est en jeu

Publié par Vincent Rondreux | Mis à jour le
À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la hauteur de l’urgence climatique. Sans coopération internationale ni fonds massifs, la COP30 de Belem risque d’échouer à limiter le réchauffement sous +2°C.
Sans coopération internationale et financements suffisants accordés aux pays en développement pour leur transition lors de la COP29 à Bakou, la cruciale COP30 de Belem (Brésil) l’an prochain aurait du mal à tenir son objectif. Il faudra renforcer tous les plans climat nationaux pour limiter le réchauffement “bien en dessous de 2°C”, alors même que la barre de +1,5 °C menace déjà.
L’argent est le nerf de la guerre, pour le climat comme par ailleurs. C’est également la question qui, depuis le début des conférences des Nations-Unis pour lutter contre le réchauffement planétaire – les “COP” – achoppe et mine les autres négociations climatiques entre États-nations. La COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan, dont l’objectif principal est de flécher des centaines de milliards de dollars annuels des pays riches vers les pays en développement pour leur transition, arrivera-t-elle à conjurer ce mauvais sort ? Rien n’est moins sûr.
Des responsables “historiques” déterminés en 1992
Le passif de 30 ans de COP a nourri la défiance du Sud vis-à-vis du Nord. Dès le départ, les pays en développement sont apparus comme les premières victimes du changement climatique, et souvent lourdement, alors qu’ils n’e
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