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Bien choisir sa contraception féminine ou masculine

Pilule, stérilet ou préservatif sont les méthodes de contraception les plus proposées. Il existe toutefois des alternatives. Gaëlle Baldassari, fondatrice du mouvement Kiffe ton Cycle, organise un sommet digital pour éclairer nos choix.

Le 05/03/2021 par Sofia Colla
Kiffe ton Cycle
Découvrez des solutions contraceptives autres que la pilule, le stérilet ou le préservatif lors du Sommet en ligne organisé par Kiffe ton Cycle du 7 au 14 mars. (Crédit : Kiffe ton Cycle)
Découvrez des solutions contraceptives autres que la pilule, le stérilet ou le préservatif lors du Sommet en ligne organisé par Kiffe ton Cycle du 7 au 14 mars. (Crédit : Kiffe ton Cycle)

Andro-switch, méthode thermique, danse contraceptive… Il existe d’autres moyens de contraception que la pilule, le stérilet ou le préservatif – les plus courants aujourd’hui. Une charge qui revient souvent aux femmes, pas toujours au fait des alternatives possibles.

Voilà pourquoi, Gaëlle Baldassari, fondatrice du mouvement Kiffe ton Cycle, organise un Sommet digital du 7 au 14 mars dont la thématique est « Choisir vraiment sa contraception ». 

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Connaitre pour mieux choisir

« Aujourd’hui, nous avons une communauté d’un peu plus de 50 000 personnes, en grande majorité des femmes », raconte la fondatrice. « Beaucoup nous disaient ‘j’ai une contraception mais je n’ai pas vraiment choisi. Elle ne me convient pas vraiment, et en même temps j’en ai l’habitude’. Il y avait un côté acceptation. » 

« Je me suis dit que cela valait le coup d’aller demander à des expert.e.s s’il est normal d’accepter quelque chose d’inconfortable. » 

Pendant toute la semaine, les participant.e.s pourront visionner plus d’une vingtaine de conférences sur les avantages et inconvénients de la pilule, des contraceptions naturelles, de la contraception masculine (dont nous vous parlions ici), ou encore sur le mix contraceptif.

« On va ouvrir le débat sur cette possibilité de mixer, notamment contraception masculine et féminine. On va explorer toutes les possibilités rarement présentées dans la société », détaille Gaëlle Baldassari.

Les inscriptions sont gratuites et les participant.e.s recevront chaque jour par mail les conférences du jour, accessibles pendant 24h. L’évènement compte déjà plus de 8 600 inscrit.e.s. « C’est notre 6e Sommet, les gens s’en parlent entre eux. C’est génial de voir que les informations se diffusent », se réjouit la fondatrice de Kiffe ton Cycle. « Depuis que j’ai commencé il y a 5 ans, je ressens une vraie évolution, il y a beaucoup de comptes Instagram qui se sont ouverts sur le sujet, il y a plein de choses qui se mettent en place. » 

« Je pense que la société est en marche vers une belle évolution. »

Le cycle menstruel, un « chef de projet interne »

En parallèle, Gaëlle Baldassari propose des programmes en ligne pour accompagner les femmes dans la connaissance de leur cycle.

« Tant qu’on ne comprend pas le phénomène, on lutte contre. A partir du moment où on le comprend, au contraire, cela peut nous porter. » 

Deux programmes sont disponibles sur le site de Kiffe ton Cycle. L’un destiné aux jeunes filles pour comprendre ce qu’il se passe dans leur corps. L’autre, pour les femmes, vise à expliquer l’impact psychologique du cycle et « comment nous pouvons nous en servir à notre profit plutôt que de lutter contre », explique-t-elle. 

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Pour la coach, les cycle fonctionne comme « un chef de projet interne ». Il nous permet de passer par différentes phases.

« La première, les règles, est une phase de prise de recul, de ressourcement et de planification. Ensuite, pendant la période pré-ovulatoire, des oestrogènes en quantité de plus en plus importante sont sécrétés. Là, c’est une phase dans laquelle on va se mettre en action. Et, au moment de l’ovulation, c’est une phase qui va plutôt nous porter vers la communication avec les autres. Enfin, après l’ovulation, on passe dans la période pré-menstruelle : on va être plutôt encline à faire un audit de ce qui va et de ce qui ne va pas dans notre vie. Ensuite, on revient de nouveau dans la période de ressourcement des règles. »

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« L’objectif, ce n’est pas tant d’organiser sa vie en fonction de son cycle. Plutôt de faire les choses différemment en fonction de l’énergie que l’on a chaque jour. »

« On est toujours compétente pour tout, à tout moment », insiste Gaëlle Baldassari. « Il faut juste apprendre à faire les choses différemment, prendre le temps de s’accepter dans toutes nos facettes. »

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