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10 bons gestes écolos à adopter à la plage

Gourde isotherme, sports silencieux, maillot de bain éco-responsable … WE DEMAIN partage 10 astuces pour rester ou devenir écolo à la plage.

Le 04/08/2021 par Sofia Colla
gestes écolos à la plage
Acheter une crème solaire éco-responsable, faire un pique-nique zéro déchet, ne pas partager sa localisation… 10 bons gestes écolos à adopter à la plage. (Crédit : Shutterstock)
Acheter une crème solaire éco-responsable, faire un pique-nique zéro déchet, ne pas partager sa localisation… 10 bons gestes écolos à adopter à la plage. (Crédit : Shutterstock)

Le soleil, le bruit des vagues, le farniente… La plage est l’endroit idéal pour déconnecter et laisser de côté tout le stress quotidien. Elle est aussi un lieu rêvé pour prêter attention à l’environnement qui nous entoure. 

Pour protéger les écosystèmes marins, le littoral, ou lutter contre la pollution plastique, WE DEMAIN a sélectionné 10 bons gestes faciles à adopter à la plage. De quoi profiter au maximum de vos vacances, avec un impact minimum.

Retrouvez 50 astuces pour passer un été zéro plastique dans WE DEMAIN 100 % ado n°3, disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne

1. Adopter une gourde isotherme

Il est bien entendu très important de s’hydrater à la plage. Ce qui est possible sans multiplier l’achat de bouteilles plastique, qui ne conservent pas l’eau fraiche bien longtemps.

Des bouteilles plastique bien trop polluantes : 25 millions de bouteilles sont jetées chaque jour en France. Préférez donc une jolie gourde, de préférence isotherme. Un investissement qui vous sera utile toute l’année ! 

Et pour éviter la déshydratation, voici une carte des points d’eau où remplir sa gourde dans l’Hexagone

2. Ne laisser aucun déchet

Si la plupart des plages sont munies de poubelles, il peut être compliqué d’en trouver dans les criques les plus sauvages. Par ailleurs, certaines communes ont décidé d’éliminer les poubelles des bords de mer pour responsabiliser les vacanciers

Mieux vaut donc prévoir le coup et se munir d’un petit sac destiné aux déchets. Pour les fumeurs, n’oubliez pas d’emporter avec vous un cendrier de poche. Car un seul petit mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau ! 

3. Limiter la crème solaire

La crème solaire est un véritable fléau pour les océans. Pas moins de 0,8 litre de crème se dilue chaque seconde dans les mers, soit 25 000 tonnes par an. Et la plupart sont nocives pour les récifs coralliens et autres animaux marins. 

Pour éviter cette source de pollution, il est préférable de se protéger des UV grâce à un parasol ou à des vêtements adaptés. L’OMS recommande également de ne pas s’exposer au soleil entre 10h et 16h.  

S’il est vraiment indispensable d’utiliser de la crème solaire, notamment pour les enfants, le magazine 60 millions de consommateurs conseille l’utilisation des produits des marques Biotherm, Respire, ou encore Cattier. Plus respectueux de l’environnement que leurs concurrents. 

4. À la plage, pique-niquer zéro déchet

Pour éviter de vous encombrer de sacs poubelles, préparez un pique-nique zéro déchet. Des contenants réutilisables, des couverts lavables, des pailles en inox ou bambou… De nombreuses alternatives existent pour chasser gobelet en plastique ou assiettes en carton. 

Et si vous ne pouvez cuisiner, privilégiez les restaurants qui proposent de la nourriture locale et de saison. Pour vous y retrouver, des labels comme Écotable répertorient les restaurants respectueux de la planète et de notre santé. 

5. Privilégier une mobilité douce

Les moyens de transport pour se rendre sur votre lieu de vacances et pour vous déplacer une fois sur place ont aussi un impact important. “2 vols par an (un Paris-Les îles Canaries et un Paris-Venise) émettent plus d’1 tonne de CO2, soit un an de chauffage d’un petit logement”, rappellent Audrey Baylac et Cindy Chapelle dans leur ouvrage Voyager sans avion.

Pour éviter cette source de pollution, optez plutôt pour le train, qui émet 50 fois moins de CO2 que la voiture. Sur place, marchez ou louez des vélos (électriques pour moins d’efforts) pour les déplacements quotidiens. Des moyens plus slow de se déplacer, qui permettront en sus de découvrir des coins insoupçonnés tout en perdant quelques kilos ! 

6. Découvrir de nouvelles activités

Envie de vous dépenser ? Pour alléger votre empreinte environnementale, bannissez les loisirs motorisés. En plus d’utiliser du carburant qui pollue les océans, le jet ski ou le parachute ascensionnel sont source de nuisances sonores qui perturbent les écosystèmes marins

Il convient donc de privilégier des sports de glisse plus respectueux de l’environnement comme le surf, le paddle ou encore la planche à voile. 

7. Enfiler un maillot éco-responsable 

Souvent fabriqués à partir de fibres synthétiques, les maillots de bain traditionnelles libèrent des micro-plastiques dans les océans. En plus d’être dangereuses pour les écosystèmes, ces matières peuvent être néfastes pour notre peau. 

Il est donc préférable de se tourner vers des modèles plus respectueux de la planète. Des labels, comme le Global Organic Textile Standard (GOTS) garantissent un minimum de 70 % de coton bio dans la composition du produit. Certaines marques proposent également des maillots en matériaux recyclés. Un bon réflexe à avoir aussi au moment de choisir sa serviette de plage ! 

À lire aussi : Après les culottes, voici les maillots de bain menstruels 

8. Garder la plage secrète 

Vous arrivez sur une crique paradisiaque. Votre réflexe, prendre votre téléphone et publier une photo sur les réseaux sociaux ? Un conseil : évitez de partager la localisation. Vous aiderez ainsi à préserver le site du tourisme de masse.

L’ONG WWF a notamment lancé la localisation “I protect nature” (“je protège la nature”) sur Instagram. Un “lieu” alternatif qui a pour but de sensibiliser les internautes à la protection des sites naturels. 

9. Oublier de ramasser sable et coquillages

En vous baladant sur la plage, il peut être tentant de ramasser un coquillage ou de ramener un peu de sable à la maison. Mais si ce geste peut sembler anodin, il a de lourdes conséquences quand il est répété par des milliers de vacanciers. 

Le Code de l’environnement stipule que “les extractions de matériaux […] sont limitées ou interdites lorsqu’elles risquent de compromettre, directement ou indirectement, l’intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais, […]”. Ramasser du sable, des coquillages, ou encore empiler des galets, peut en effet fragiliser les littoraux. Ces gestes sont d’ailleurs passibles d’amendes, allant de 1 500 € à 150 000 € pour le prélèvement de la flore protégée en bord de mer. 

10. Participer à des ramassage 

Pour les plus motivés, de nombreuses opérations de nettoyage des plages sont ouvertes à tous. Celles-ci sont organisées par des associations, comme la Surfrider Foundation ou 1 déchet par jour. 

Et si aucune collecte ne s’organise près de votre lieu de vacances, rien ne vous empêche de ramasser les déchets que vous croisez sur votre route

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