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Written by 11 h 32 min Découvrir, Societe-Economie

Maddy Keynote : « 2024 est l’année de la transformation pour les entreprises »

Le 28 mars 2024, se tient la Maddy Keynote, autour de l’économie de demain. Au Palais Brongniart, un rendez-vous qui souhaite réunir les décideurs économiques pour échanger autour du thème de la transformation, de l’IA et de l’impact, en tête.

Le 15/03/2024 par Florence Santrot
Etienne Portais et Louis Carle
Etienne Portais (à gauche) et Louis Carle, les deux cofondateurs de Maddyness. Crédit : Maddyness.
Etienne Portais (à gauche) et Louis Carle, les deux cofondateurs de Maddyness. Crédit : Maddyness.

Rendez-vous est donné le 28 mars 2024 en plein cœur de Paris, au Palais Brongniart (IIe arrondissement). Ce jour-là, se tiendra la 8ème édition de la Maddy Keynote, organisée par Maddyness, le média de l’écosystème entrepreneurial français et dont WE DEMAIN est partenaire. Quelque 5 000 personnes (entrepreneurs, investisseurs, grands groupes) sont attendues dans le lieu le plus emblématique de l’économie française pour assister à une série de conférences variées autour d’une thématique : la transformation.

À l’approche de cet événement, WE DEMAIN a échangé avec les deux fondateurs, Louis Carle et Étienne Portais, qui dessinent pour nous les contours de cette nouvelle édition. En amont de cette journée rythmée par de nombreux temps forts, ils détaillent les enjeux actuels et futurs du tissu économique innovant en France. L’occasion, aussi, de souligner les tendances qui émergent.

WE DEMAIN : Cette Maddy Keynote se destine à qui ?

Étienne Portais: Maddyness est un média à l’attention des acteurs de l’innovation. Nous comptons 12 millions de lecteurs BtoB avec quatre cibles principales. Nous nous adressons aux dirigeants d’entreprises – start-up comme grands groupes –, ainsi qu’à la direction de l’innovation, du marketing et de la recherche & développement. Mais nous parlons aussi aux fonds d’investissements, aux banques d’affaires ou encore aux cabinets d’avocats.

Louis Carle : La Maddy Keynote est un événement qui veut fédérer chaque année notre lectorat, ces nouveaux décideurs économiques qui font la France d’aujourd’hui et de demain. Nous sommes un média générationnel pour beaucoup d’entre eux qui souhaitent venir pour développer et entretenir leur réseau autant que pour se confronter à des idées nouvelles et identifier les tendances de demain.

Le thème principal cette année est la transformation. Pourquoi ce choix ?

Etienne Portais : Nos thématiques ont un lien en fil rouge année après année. En 2023, le sujet était « Born to be alive », c’était pour marquer la fin de l’épisode Covid et saluer la résilience des entreprises après ce passage si difficile. Pour 2024, nous avons voulu illustrer l’idée que le tissu économique se remet sur les rails et repart de l’avant. Mais pas comme avant. C’est le moment de refaire des plans stratégiques, de réimaginer les feuilles de route en intégrant de nouveaux concepts, deux grandes tendances actuelles : l’intelligence artificielle et l’impact. 2024 est l’année de la transformation pour les entreprises. Et, si la transformation est obligatoire, nous croyons qu’elle peut se faire positivement.

Le programme est riche et rythmé avec deux grandes scènes en parallèle…

Louis Carle : Oui, nous voulons des sujets d’intérêts pour notre public de décideurs économiques. Nous voulons parler de ce qui fait principalement bouger l’économie à l’heure actuelle mais aussi parler de diversité, d’inclusion, d’impact… C’est Marina Ferrari, Secrétaire d’État au Numérique, qui ouvrira la journée. Nous recevrons aussi des intervenants particulièrement rares sur la scène publique, comme Stanislas Niox-Chateau, cofondateur de Doctolib. Cédric O, qui viendra notamment parler de Mistral AI, Kate Williams, CEO de 1% for the Planet, l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve qui abordera la question de l’éthique en entreprise, ou encore Gabriella Ramos, directrice adjointe de l’Unesco. Au total, une centaine d’intervenants sont attendus le 28 mars à la Maddy Keynote pour une journée d’exception, tournée autour du monde des affaires aujourd’hui et de demain.

Cet événement est aussi une occasion rêvée de networking…

Etienne Portais : Absolument. C’est le moment de créer des synergies ! On y trouve des start-up qui cherchent des partenaires, des fonds en quête de projets intéressants, des grands groupes ou des TPE qui viennent découvrir les dernières tendances, des investisseurs qui veulent comprendre les différentes options pour préparer leur exit, etc. En cela, cette journée est très vertueuse pour l’écosystème.

Comment définiriez-vous l’état actuel de la scène entrepreneuriale française ?

Louis Carle : La question de la scalabilité – souvent opposée à la quête de rentabilité immédiate – est une vraie question à l’heure actuelle. L’ère de la croissance forte et rapide des jeunes entreprises n’est pas révolue, mais les enjeux des dirigeants ont évolué ces derniers mois. C’est notamment vrai pour les start-up. On observe un certain attentisme des fonds d’investissement. Et les dirigeants de start-up doivent changer d’approche.

On leur demandait avant de piloter une fusée, ils doivent maintenant conduire un train. On leur demandait auparavant une très forte croissance alors qu’aujourd’hui, la priorité, c’est la rentabilité. Résultat : on s’aperçoit que ce ne sont pas forcément les mêmes personnes qui sont capables de faire cela. Il y a donc des modifications à la tête des jeunes pousses. Parallèlement, les ressources humaines ont eu fort à faire à la sortie du Covid, avec une explosion des besoins en recrutement et une freelancisation de l’économie. 2024 est donc une bonne année pour faire le point, une année charnière pour notre écosystème mais aussi pleine de promesses avec l’émergence d’une nouvelle vague d’optimisme autour de l’IA ou de l’impact, Maddyness est au cœur de cette révolution.

Quid de la réindustrialisation de la France, qui reste à la peine ?

Etienne Portais : En effet, c’est un vrai challenge. D’ailleurs, il y a une sorte de réorientation des objectifs. Depuis 18 à 24 mois, on parle de start-up industrielle [de jeunes entreprises innovantes qui ont vocation à créer des productions industrielles, NDLR]. Deux termes qu’on n’aurait pas pensé juxtaposer il y a encore quelques années. Mais cette nouveauté est intéressante. On voit apparaître de belles histoires dans ce domaine mais ça va prendre beaucoup plus de temps pour que ces pépites n’émergent vraiment. J’aurais tendance à dire qu’on n’est qu’au début de cette aventure mais ce sera très long à en voir les effets. En revanche, ce sera positif pour les territoires et les acteurs impliqués.

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