Partager la publication "Innovation, écologie, solidarité… la méthode basque"
“Le dimanche aussi, c’est pour nos profits. Tous aux supérettes, pas à la bronzette.” Une brochette de cadres en costume-cravate et chaussures noires défile sur le sable blond de la plage d’Anglet, deuxième ville du Pays basque, scandant haut et fort des slogans en faveur du retour au labeur dominical, sous la bannière “Oui au travail le dimanche”. Nous sommes en 2009, en plein mandat Nicolas Sarkozy qui avait fait du “travailler plus pour gagner plus” la boussole de sa présidence. C’était la première action de Bizi !, qui se déroulait sous le regard incrédule de familles basques et de vacanciers réfugiés sous leurs parasols. Les militants avaient aussi mis en scène une manifestation de patrons, membres du “Mouvement des exploiteurs de France”.
On leur doit également la campagne des “Faucheurs de chaises” dans des agences de banques jouant un rôle actif dans l’évasion fiscale. Des décrochages de portraits de Macron. Le déploiement de la banderole “Le droit d’avoir un logement passe avant celui d’en avoir deux” devant la résidence secondaire du ministre de l’Économie, Bruno Lemaire. Cette forme décalée de militantisme a vu le jour au Pays basque, à l’écart des plages de surf de la côte atlantique et des jeux de pelote basque. Des actions inattendues et humoristiques qui font souvent mouche.
Bizi !, c’est 800 militants aujourd’hui
“Bizi !, ça veut dire libre, vivant, pétillant”, traduit Txetx Etcheverry. L’œil vif et le parler rocailleux, le partisan écologiste est attablé à la terrasse du bar des Pyrénées, une institution du Petit Bayonne, quartier niché entre la Nive et l’Adour, bastion de l’abertzalisme, mouvement de revendication de l’identité basque. Grande figure du militantisme écologique, Txetx Etcheverry a été de toutes les batailles, ici et ailleurs. Mais il ne faut pas trop le dire. On n’aime pas se pousser du col en Euskadie, cette terre où le collectif prime sur l’individu.
Txetx, comme les Basques l’appellent, est aussi l’un des fondateurs de Bizi !, cette association créée au Pays basque nord qui s’inscrit dans la mouvance altermondialiste internationale. Son objectif ? Faire le lien entre question sociale et question écologique. Œuvrer pour faire advenir une société soutenable écologiquement, plus juste socialement, solidaire, démocratique, mue par une culture de paix, de tolérance et de non-violence.

Tout a commencé avec les ikastolas…
Lors du lancement de Bizi ! en 2009, ils n’étaient que douze militants actifs. En 2024, ils sont 800 pour un territoire de 2 968 km2 et de 315 000 habitants, situé à l’ouest du département des Pyrénées-Atlantiques. Un Pays basque nord (Euskal Herria) qui dispose depuis 2017 – à défaut du département qu’ils réclament de longue date – d’une communauté d’agglomération qui regroupe les 158 communes.
Chez Bizi !, comme dans d’autres structures militantes du territoire, on est convaincus de la nécessité de s’appuyer sur deux jambes pour mener des actions efficaces et “reprendre la main sur notre monde commun” (1) : celle de la résistance non violente et de la désobéissance civile face à un modèle de développement mortifère qui a pour seule direction la croissance, et celle des alternatives porteuses d’avenir dont Euskal Herria est devenue le pays de cocagne.
Tout a commencé par les ikastolas, ces écoles où l’enseignement se fait en langue basque (euskara). La première classe a été créée en 1969, à Arcangues, par cinq parents qui se sont dressés contre l’État jacobin qui ne voulait pas entendre parler d’école bilingue. Le processus était lancé. “Ne voir le monde que dans une seule langue, c’est s’enfermer dans une vision très étriquée. L’euskara est un formidable outil pour résister à l’uniformisation culturelle et lutter contre la pensée unique”, insiste Peio Jorajuria, le président de Seaska, la fédération des ikastolas.
Un modèle éducatif soutenu par la mobilisation populaire
Il a fallu vingt-cinq années de combat pour que l’Éducation nationale octroie, en 1994, un statut d’école privée sous contrat d’association aux ikastolas et prenne en charge les salaires des enseignants. Aujourd’hui, plus de 4 200 élèves sont scolarisés dans 39 établissements scolaires, 33 écoles primaires, 5 collèges et 1 lycée. “Pour tout le reste, payer les locaux des écoles, des collèges et du lycée, la formation des enseignants, et les postes non pris en charge par l’Éducation nationale, c’est à nous de trouver des financements”, détaille Peio Jorajuria.
C’est grâce aux dons et surtout à l’organisation de quelque 200 fêtes chaque année – celle du premier dimanche de mai, Herri Urrats, le “pas du peuple”, réunit jusqu’à 50 000 personnes –, déroulant leur programme de concerts, pièces de théâtre, repas, ventes de taloas (ces galettes de maïs cuites à la plancha), que les parents réunissent l’argent nécessaire aux écoles de leurs enfants, tout en contribuant à animer et à souder le territoire.
Alternatiba à Bayonne, pactes de transition municipaux et sentinelles écologiques

Saviez-vous que c’est au Pays basque qu’est né le Mouvement pour le climat en France, après l’échec du sommet de Copenhague ? Après la faillite de la COP 15, les militants d’Euskal Herria cherchent des moyens de relancer une dynamique nationale pour relever le défi climatique. “Nous avons compris que le changement climatique était quelque chose de trop abstrait pour mobiliser les populations. Nous avons donc décidé de prendre comme base et point de départ les alternatives qui permettent à la fois de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de construire une société plus juste, plus heureuse et plus épanouissante”, explique Txetx Etcheverry. La solution est trouvée : organiser à Bayonne un immense village des alternatives, qui soit aisément reproductible sur le territoire.
La première édition d’Alternatiba (alternatives en basque) se tient en octobre 2013, dix jours après la publication du cinquième rapport du Giec. L’événement, médiatisé au niveau national, accueille 12 000 personnes dans les rues de la sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques. La stratégie était articulée en trois temps. “Il s’agissait de créer un premier village à Bayonne, en 2013, pour enclencher une dynamique, puis essaimer et impulser les dynamiques citoyennes de 2013 à 2015 dans tout le pays, et enfin bâtir l’après-COP 21 en essayant de faire émerger une génération de militants ‘climat’ pour renverser le rapport de force”, raconte Jon Palais, auteur de La bataille du siècle. Stratégie d’action pour la génération climat (Les Liens qui libèrent, 2023).
Radicalité et pragmatisme au service de la transition au Pays basque
Alternatiba compte aujourd’hui 110 groupes en France et continue de s’étendre. Le réseau est aussi présent en Haïti, en Suisse, au Sénégal et en République démocratique du Congo. Bizi ! est connue et célébrée pour son organisation rigoureuse et pour son radicalo-pragmatisme qui ont fait école, chez Greenpeace notamment. “Nous sommes radicaux car persuadés qu’il faut complètement changer le système, défaire le capitalisme pour protéger la vie et le climat”, lance Xebax Christy, cheveux grisonnants, air volontaire et regard concentré. Nous le retrouvons dans le local de Bizi !, au 20, rue des Cordeliers, dans le Petit Bayonne, à la devanture recouverte d’affiches. “Il faut être radical, et aussi pragmatique en se fixant des objectifs réalistes et en s’efforçant de prendre en considération les rapports de force et le niveau de conscience des gens.”
Au niveau local, l’association a mis en place en 2013, avant les élections, un pacte de transition municipale qui a été signé par 86 têtes de listes. Un comité Hitza Hitz (respect de la parole donnée) suit, année après année, la tenue des engagements des élus et en fait état dans la presse et sur les réseaux sociaux, de manière humoristique quand il s’agit de pointer quelques récalcitrants. Rebelote lors des municipales de 2020, l’association propose alors aux communes de signer un Pacte de métamorphose écologique.
Des sentinelles écologiques et citoyennes baptisées “Hitza Hitz” (une expression basque qui signifie littéralement “le mot est le mot”, cela revient à engager sa parole sur des générations) sont mises en place dans les 46 communes où les listes signataires ont été élues. La synthèse de mi-mandat, réalisée en juin 2023, a montré que les avancées étaient timides sur les 30 communes suivies et les actions pas encore à la hauteur de l’urgence écologique.
Le rêve d’une autonomie énergétique et agricole
En 2014, les acteurs du Pays basque ont créé Ener, une société de production d’énergie renouvelable qui vise à l’appropriation citoyenne de l’énergie. Suivie, en 2019, par la coopérative Enargia qui vend à ses clients une énergie renouvelable propre et locale. “Nous sommes encore très loin de l’autonomie énergétique. Seuls 12 % de l’énergie que nous consommons est produite sur place”, détaille Arnaud Boudou, directeur général d’Enargia, qui construit surtout des centrales photovoltaïques en toitures, sur des bâtiments agricoles notamment. Mais les militants ont aussi remporté des victoires, par exemple l’introduction de menus bios dans les cantines et l’aménagement de pistes cyclables.
Euskal Herriko Laborantza Ganbara (EHLG) est une autre initiative parmi les plus singulières et les plus admirables, car elle change radicalement la donne dans le monde agricole. Et on aimerait la voir essaimer dans tout l’Hexagone. EHLG, c’est une chambre d’agriculture alternative, la seule en France. Elle a vu le jour en 2005, au terme de dix années de combat juridique contre l’État français et contre le préfet, son représentant dans les Pyrénées-Atlantiques, vent debout contre cette institution. Le projet a été porté par Euskal Laborarien Batasuna (ELB), un syndicat alternatif créé en 1982, qui cofondera, quelques années plus tard, la Confédération paysanne. Majoritaire depuis 2001 aux élections professionnelles du Pays basque, ELB demeurait minoritaire au sein de la chambre d’agriculture officielle, bastion de la FNSEA, basée à Pau et dominée par les gros céréaliers du Béarn.
Dix années de combat contre l’État français
“La chambre départementale était pour une agriculture productiviste, intensive et exportatrice. Son modèle a toujours été la quantité, jamais la qualité, et jamais la dimension sociale ni environnementale. Il fallait donc faire autre chose”, racontait Mixel Berhocoirigoin, en janvier 2020, lors d’une conférence. Paysan investi dans de nombreuses luttes collectives, fondateur d’ELB et premier secrétaire général de la Confédération paysanne de 1989 à 1991, “Berhoco” (1952-2021), comme l’appelaient ses proches, fut parmi ceux qui œuvrèrent le plus à la création de cette chambre alternative. Pour la naissance d’une structure qui soit en phase avec l’agriculture d’un territoire constitué de petites fermes d’une moyenne de trente hectares, une terre d’élevage – de brebis, en majeure partie. C’est cette chambre alternative qu’ils ont imposée à l’État français avec le soutien de la population, après avoir mené un gros travail de pédagogie auprès des consommateurs, des élus, des environnementalistes et des associations.
“Nous défendons une agriculture paysanne que pratiquent, ici, 80 % des agriculteurs dont 15 % sont en bio. Les 20 % restants sont dans des schémas ultra-industriels”, explique Iker Elosegi, le coordinateur de cette chambre agricole alternative, installée dans une grande bâtisse blanche aux volets rouges, à Ainhice-Mongelos, un village de 170 habitants de Basse Navarre, situé à une heure de route de Bayonne.
Miser sur la qualité plutôt que la quantité

La chambre a fait le choix de dire non à la logique du toujours plus et d’accompagner les paysans pour les aider à miser sur la qualité, et notamment sur le développement d’appellations d’origine contrôlées comme les fromages de brebis Ossau-Iraty, le vin Irouleguy, le piment d’Espelette et le porc Kintoa. Ce sont ces cochons roses et noirs, protégés par une AOC, que Kaiet Barberarena, 27 ans, élève dans la ferme familiale Landaia (33 hectares) transmise par son père.
Depuis son installation en 2021 sur cette ferme accrochée à un coteau vert tendre, le jeune fermier règne sur 300 brebis de race Manech tête rousse, 15 truies, 8 vaches blondes et 40 cochons Kintoa qu’il engraisse. Il a introduit la vente directe et commercialise, sur des marchés, sa viande de porc en colis de 5 kg ainsi que des plats qu’il transforme et prépare lui-même, comme l’Axoa, recette à base de viande de veau avec des po vrons et des piments. “Je veux faire des produits de qualité et les vendre au juste prix. Je n’ai aucune envie de m’agrandir davantage”, assure le jeune homme.
Eusko, première monnaie locale de France
Autre ovni dans le paysage des alternatives basques : l’eusko, la monnaie locale complémentaire. Lancée en 2013, elle est devenue en l’espace de quelques années la première monnaie locale de France et est aujourd’hui la première d’Europe avec 4,2 millions d’euros en circulation, 4 000 partenaires particuliers et 1 400 professionnels qui se sont engagés à signer une charte en cinq points. L’objectif de la création de l’eusko ? Aider les citoyens à se réapproprier leur monnaie et surtout relocaliser et moraliser l’économie. Outre les magasins d’alimentation, de nombreux lieux de loisirs et de culture – piscines, cinémas, librairies, salles de spectacles – acceptent les règlements en monnaie locale. “Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises payent une partie des salaires de leurs employés en eusko”, souligne Nikolas Blain, le coordinateur de la monnaie.
L’objectif est désormais de pénétrer les opérations du quotidien en tentant d’étendre le rayonnement de l’eusko jusqu’aux services publics (paiement des loyers aux bailleurs sociaux, des factures d’eau et d’électricité) et aux entreprises du BTP. Euskal Moneta, l’association gestionnaire de l’eusko, emploie treize salariés. De plus en plus sollicitée pour son expertise, elle a créé, dans son sillage, un organisme d’écoformation, Bihar. Sis à Bayonne, il a pour mission de soutenir les lanceurs de monnaies locales complémentaires de toute la France, voire au-delà, et aussi de former des salariés d’entreprises, d’associations et de collectivités publiques du Pays basque pour qu’elles agissent plus efficacement en faveur de la transition écologique.
48 coopératives au Pays basque, trois fois plus que la moyenne hexagonale
C’est une autre économie, plus solidaire et résiliente, qui se met en place progressivement ici. Et ce, depuis les années 1980 qui ont vu la naissance de multiples Scop (société coopérative et participative ou société coopérative de production) inspirées par le système coopératif né à Mondragon, de l’autre côté des Pyrénées, en 1956. On dénombre aujourd’hui 48 Scop et Scic (société coopérative d’intérêt collectif) en Ipparalde (Pays basque nord), soit trois fois plus que la moyenne hexagonale. Elles ont été lancées pour répondre à la volonté de leurs fondateurs de vivre et de travailler ici. Nombre d’entre elles se sont construites avec l’aide d’Herrikoa, une structure d’épargne solidaire née en 1981.
“L’idée était de renforcer le capital des entreprises qui se créent ou qui sont en difficulté, de créer une structure financière solidaire pour favoriser le développement des Scop”, explique Julien Milanesi, maître de conférences en économie à l’université Paul-Sabatier de Toulouse et auteur d’un rapport de recherche sur l’écosystème alternatif du Pays basque.
La coopération, de l’ameublement jusqu’à la presse

Née la même année qu’Herrikoa, Alki est une coopérative basque d’ameublement à destination des professionnels. Ici, les décisions sont prises de manière collégiale en impliquant activement tous les membres. Les 47 salariés, tous propriétaires de l’entreprise, participent à la vie démocratique d’Alki sur la base d’une personne, un vote. À l’initiative d’Eñaut Jolimon de Haraneder, son jeune patron, la PME va quitter ses locaux originels d’Itxassou pour un complexe plus grand à Larressore, dans un bâtiment à énergie zéro.
Créée il y a dix ans, l’entreprise de presse Mediabask s’est, quant à elle, transformée en société coopérative d’intérêt collectif (Scic) en juillet dernier. Fort de 20 salariés, de 1 600 abonnés et d’un hebdo diffusé à 3 000 exemplaires, ce media a triplé le nombre de ses abonnés depuis 2015 et celui des visites annuelles sur le site est passé de 638 000 à près de trois millions. Cette forme sociétaire permet aux premiers utilisateurs du média – les salariés qui ont 40 % des voix – et aux abonnés de garder la main sur les grandes orientations qui seront décidées en assemblée générale. “Notre media a été conçu comme une alternative à la presse locale incarnée par Sud-Ouest et France 3”, explique Willy Roux, le chef de service web de Mediabask
Alda, pour un droit à un habitat digne et accessible
Quant à l’association Alda (“changement” en langue basque), lancée à l’automne 2020 par des militants de Bizi !, elle défend les intérêts et aspirations des populations, familles et personnes des milieux et quartiers populaires. Son slogan ? Plus fort au service des plus faibles. “On ne peut pas construire un Pays basque souverain, vivant et solidaire, sans la moitié de la population. D’où notre volonté de travailler dans les quartiers de façon à répondre aux besoins quotidiens des personnes qui y habitent”, insiste Xebax Christy, le coprésident de l’association.
Alda s’emploie, depuis quatre ans, à faire valoir un droit à un habitat digne et accessible au Pays basque. Un droit qui passe avant celui d’en posséder deux ou plusieurs. Le logement n’est pas un bien de spéculation ou d’investissement rentier, il a une fonction sociale qui doit primer, revendiquent les militants – ils ont obtenu une première grande victoire qui a permis de limiter l’expansion d’Airbnb. Toutes ces initiatives sont issues de la société civile.
“Elles ont été impulsées et sont gérées par des associations citoyennes. Aucune d’entre elles ne l’a été par des autorités politiques ou des collectivités locales”, décrypte Julien Milanesi. Mais comment expliquer ce foisonnement, cette force et cette diversité des alternatives du Pays basque ? “Le facteur religieux a joué un rôle important, insiste Xabier Itçaina, enseignant à Sciences Po Bordeaux. Les conflits entre l’Église et l’État ont poussé le clergé local à se structurer et à mettre en place une forme d’autogestion avant la lettre, en créant des coopératives et des structures mutualistes. Tout en encourageant la société civile à s’organiser de manière autonome.“
Une culture vivante au service du collectif
Cette dynamique est également liée au territoire même qui est parvenu à conserver une culture vivante, notamment grâce aux comités des fêtes présents dans chaque village et quartier. Animés depuis toujours par des jeunes de 15 à 25 ans, ils sont pour tous les Basques un formidable outil d’implication, de conscientisation et de socialisation, souligne Txetx Etcheverry.
“On y apprend à s’organiser, à se sentir responsable. Cela donne une société plus humaine et plus solidaire avec des individus moins manipulables”, poursuit le militant. Cette fécondité des alternatives tient également à la permanence, en milieu rural, d’une tradition multiséculaire de mise en commun et d’entraide non comptable entre proches et voisins. À la philosophie de l’auzolana notamment, ce travail communautaire partagé exécuté pour le bien commun. Une forme de buen vivir à la mode basque.
(1) “Reprendre la main sur notre monde commun”, Euskal Herria Burujabe. La nouvelle version du projet de territoire rédigée en association avec Bizi !. Éditions 2023.
SOUTENEZ WE DEMAIN, SOUTENEZ UNE RÉDACTION INDÉPENDANTE
Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire
et abonnez-vous à notre magazine.