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« Le bio est une tendance inarrêtable »

Pour François Siegel, directeur de la rédaction de WE DEMAIN, invité du 23 h de FranceInfo le 8 septembre, une progression durable de l’agriculture bio est tout à fait possible.

Le 09/09/2021 par WeDemain
François Siegel évoque l avenir du bio sur le plateau de FranceInfo.
François Siegel évoque l avenir du bio sur le plateau de franceinfo.
François Siegel évoque l avenir du bio sur le plateau de franceinfo.

Au premier semestre 2021, les ventes de briques de lait bio ont chuté de presque 9 % et celles de fromage bio de 4 %. La consommation de produits biologiques aurait-elle atteint un plateau ? Non, estime François Siegel, directeur de la rédaction de WE DEMAIN, invité du 23 h de franceinfo, mercredi 8 septembre.

Cette chute des ventes semble plutôt conjoncturelle : « Plus le pouvoir d’achat est important dans un pays, mieux le bio se porte, c’est une certitude », note François Siegel. Il ajoute : « Maintenant, j’ai plutôt tendance à croire que l’on est sur une tendance inarrêtable. Car lorsque l’on regarde les préoccupations des Français, l’environnement arrive en numéro 1, la santé en numéro 2. »

Une agriculture 100 % bio d’ici à 2050

François Siegel souligne aussi l’intérêt du Congrès mondial de l’agriculture biologique, qui s’est ouvert à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 6 septembre (jusqu’au 10 septembre). L’occasion d’étudier la faisabilité d’une agriculture 100 % bio, ou presque, en France d’ici à 2030 ou 2050… Les chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) estiment dans un rapport qu’à l’échelle du territoire français, ce serait possible.

« Évidemment qu’il y aura des détracteurs qui iront à son encontre », reconnaît François Siegel. « Mais cette étude ouvre le champs des possibles. »

D’autant que, si lalimentation biologique reste chère, elle limite « toutes les pathologie qui peuvent résulter d’une alimentation qui voisine les pesticides », rappelle le directeur de la rédaction de WE DEMAIN. Avant de conclure : « Le bio, c’est un mix de ‘vivre’. Il fait partie d’une nouvelle forme d’économie que l’on peut envisager si l’on veut changer de paradigme assez fondamentalement. »

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