Partager la publication "« La COP26, c’est un peu la COP de la dernière chance »"
« On voit une très grande attente. Parce que cette COP26, c’est un peu la COP de la dernière chance », a souligné Armelle Oger, journaliste WE DEMAIN, sur le plateau du 23h de Franceinfo ce mercredi 6 octobre.
La semaine dernière, du 30 septembre au 2 octobre, les ministres et représentants d’une cinquantaine de pays se sont réunis à Milan pour une pré-COP26. Une sorte de réunion de préparation.
« Échouer reste une possibilité mais nous ne pouvons, ne devons pas, l’accepter. […] Nous pouvons soit sauver notre monde soit condamner l’humanité à un avenir infernal », a alerté Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, à Milan.
« Les qualificatifs sont rudes. Les experts sont un peu pessimistes à la suite de cette pré-COP de Milan », commente Armelle Oger.
La COP26, tremplin pour les énergies renouvelables
Elle rappelle : la Chine, un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, et l’Inde, n’ont pas remis leur feuille de route avec les objectifs réactualisés. Il n’y a eu aucune avancée quant à l’aide des pays plus riches aux pays les plus pauvres pour soutenir leur transition. « Le constat n’est pas terrible », euphémise notre journaliste à propos de cette pré-COP.
Et concernant l’Europe ? « Nous avons l’impression que nous sommes un peu toujours dans le débat. Faut-il le tout nucléaire ? Faut-il arrêter toutes les énergies fossiles et les remplacer ? Par quoi ? Et il y a aussi cette ‘éolienne bashing’ en France, avec même des candidats à la présidentielle qui disent ‘à quoi ça sert ?’ », commente Armelle Oger.
Dans une interview à retrouver dans WE DEMAIN n°35, Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie, appelle pourtant à développer les énergies renouvelables au plus vite. Et surtout à arrêter les énergies fossiles. « Pourtant, ce ne sont pas des écolos ! », précise notre journaliste.
« En France, nous n’avons qu’une éolienne marine au Croisic. Au Royaume-Uni, il y en a 2 000 ! Dans le mix, qui peut être une des pistes à venir, il y a obligatoirement une dose importante d’énergies renouvelables. Pourtant nous n’avançons pas », conclut Armelle Oger.
Retrouvez l’interview de Fatih Birol, « Une tâche herculéenne attend l’humanité », dans la revue WE DEMAIN n°35. Un numéro toujours disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.